samedi 23 février 2019

LIMITE DE LA VICARIANCE EN DIVINATION


LIMITE DE LA VICARIANCE DANS LA DIVINATION

Le consommateur s’adapte à l’offre du prestataire en fonction d’un mécanisme mis au jour par un neurophysiologiste Français. Cette faculté dite de substitution, ou vicariance, se heurte aussi à une limite de nommage.

LA VICARIANCE
L’auteur de cette expression se nomme Alain Berthoz, neurophysiologiste, professeur honoraire au Collège de France. Il désigne par l’usage de ce mot, depuis 2012, la capacité du cerveau à remplacer une fonction par une autre. Pour essayer de parvenir au même résultat. Dans la divination cela correspond à la faculté de substitution du client, du moins ses attentes, pour obtenir la prestation qu’il désire. On peut traduire cela par la rencontre dans une espèce datée de 2017, de l’expression de dépit d’une avocate, ayant conclu en 1 trimestre 12 contrats audiotel successifs avec Cosmospace, sans obtenir le résultat escompté ainsi défini « qu'elle pensait faire appel à des professionnels en art divinatoire capables de prévenir l'avenir, ce qui n'était pas le cas ».L’attente exacte de cette cliente reste inexprimée, dans les deux décisions se rapportant à cette affaire. Notamment on ignore tout de la nature de l’avenir recherché. La vicariance indique seulement la, ou les tentatives, d’une cliente lambda d’obtenir une prestation non disponible. S’expliquant ainsi : une plateforme indique mette en relation le public avec des professionnels de la lecture de l’avenir. Lorsque la communication s’établit, la cliente se retrouve dans un système audiotel quasi automatique, dans lequel elle se retrouve piégée, en se débattant, pour en sortir, sans obtenir finalement la consultation attendue. Ce qui explique l’obsession de 12 tentatives avortées en 3 mois. Le client s’adapte, pas la machine. Y compris si au bout du parcours un contact existe, quand même, avec une personne physique dépourvue de la capacité de présager quoi que ce soit.

Le livre intitulé « la vicariance » décrit avec, beaucoup d’exaltations, des facultés théoriques, dont on retrouve les traces déçues dans plusieurs arrêts de justice. Les clients essayèrent de s’adapter, inutilement, en remplaçant une attente par une autre.

Limite
Les prestataires demandent des efforts au consommateur, afin de se placer au niveau du contenu de leurs prestations. Cela se traduit, à peu près, par le type d’échange suivant « lisez ce qui se fait, consultez les références, informez-vous ». Le prestataire estime fournir un service, en rapport avec les « standards » habituels, non définis. Ce qui correspond à une politique de l’offre. Est-ce vrai ?

Les lectrices, et les lecteurs, des pages de cette adresse internet en sont convaincus. La divination ça marche, y compris si les jambes lui manquent. La divination est une cul de jatte. Plus de 500 espèces différentes indiquent, sur les 20 dernières années, que la divination ne fonctionne pas. Prenons le cas simple et classique du retour d’affection. Vous trouverez régulièrement des prestataires critiquant les propositions habituelles relatives aux déclarations de 100% de réussite. Au retour dans les 8 jours. A l’amour durable autorechargeable, ainsi qu’à l’absence d’échecs des spécialistes autoproclamés. Bien entendu en suivant les «conseils» prodigués. La vicariance a pour effet d’amener le consommateur à se prêter au «jeu» en suivant les étapes, les unes après les autres, notamment en payant pour obtenir un résultat décevant. Bien entendu l’absence de résultat est entièrement de la faute du client. Le divinateur ne se remet, jamais, en cause, c’est une règle de base. Notamment la vicariance du consommateur l’amène à substituer une fonction par une autre en croyant au bout du compte réussir quelque chose. Sans tenir compte du contenu de la prestation. Qu’est-ce qu’un retour d’affection ? Les définitions données assimilent cette prestation à celle d’une pratique commerciale agressive. Car cette prestation fonctionne essentiellement sous la forme d’un effet d’influence. Il ne suffit pas de se prêter aux manœuvres suggérées de lavage, ou de prières conseillées à heure fixe, le seul fait de proposer la prestation de retour d’affection, via une publicité, constitue le premier élément de l’infraction. Car le retour d’affection caractérise l’exploitation du malheur affectif d’autrui. Les espèces consultées montrent que le divinateur ne prospecte pas la clientèle pour placer des services de retour d’affection. Le consommateur prospecte le prestataire. Le consommateur se place en position de demandeur actif. Le consommateur réclame de l’aide, car il se trouve en situation de malheur affectif. Il est abandonné subitement par l’amour qu’il veut retrouver à tout prix afin de se rassurer d’une perte ressentie. Le consommateur demande du secours, dans sa détresse.

Toutes les stratégies échafaudées, de rituels, d’invocations, de sacrifices, de prières, de photos sous l’oreiller, se heurtent à la même définition « exploitation du malheur amoureux » sous quelque forme que ce soit. Lorsque l’on prend conscience de la réalité de l’offre, pour ce qu’elle est dans toute sa dimension grotesque, la vicariance ne fonctionne plus car sa dimension psychologique égale zéro. La vicariance a pour limite le vérisme. Cela demande parfois du temps selon les individus, car l’épreuve du réel vide les capacités cérébrales de substitution de la vicariance. Bref, ce n’est pas payant le divinateur que la prise de conscience s’établit. Car l’argent fonctionne comme un substitut. Lorsque l’on ne peut plus substituer la réalité de l’exploitation de soi-même par autre chose, la vicariance cesse ses effets. Apparaît alors la réalité de la prise de conscience de l’exploitation de son malheur affectif par un effet d’influence émanant d’autrui. Certainement est-ce pour cette raison que les décisions judiciaires définissent les situations, en les énonçant pour ce qu’elles soient connues. Nommer libère, en aidant à guérir, afin de sortir de son malheur.

Sybille de Panzoust

LA VICARIANCE Alain Berthoz Odile Jacob Sciences 23,90€ isbn 978-2-7381-3021-1


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Fait à Paris, le 24 octobre 2007.

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