LES ASSOCIATIONS SONT MORTELLES
l'inad aussi |
Les multiples appels à la générosité publique pour obtenir des dons nécessitent de jeter un œil attentif sur les propositions redoutables qui les accompagnent.
Refusez les campagnes de dons en
échange d’une adhésion
Adresser un don, contre
une adhésion à une structure, comporte un piège dont vous devez être prévenu-e-.
En effet, l’article 6 de la loi de juillet 1901 dispose que « Loi n° 48-1001 du
23 juin 1948 et loi n° 87-571 du 23 juillet 1987) - "Toute association régulièrement
déclarée peut, sans aucune autorisation spéciale, ester en justice, recevoir des
dons manuels… ».
Ce texte signifie que
l’acte de donner est dissocié de toute appartenance à l’organisme qui reçoit
l’argent. Puisque le don caractérise en droit civil une libéralité. Un cadeau. Pour
recevoir un don il faut remplir la condition légale d’exister, puisque la
loi pose pour condition toute association régulièrement déclarée. Le plus
souvent le donateur ignore à qui son don profite. Suffit-il d’une déclaration au Journal officiel pour encaisser des
dons ? Le cas particulier de l’inad contredit cette affirmation.
On trouve en effet, aux
multiples adresses internet de ce bidule un étrange document pdf dénommé «donation».
Lequel pdf propose, contre la somme de 20€, d’adhérer en qualité de membre
adhérent ou de membre bienfaiteur, 2 catégories de membre, à cette structure.
Le libellé du document est équivoque en ce sens qu’il est écrit : »
Je souhaite participer en versant un don de …€ par
chèque bancaire ou postal à l’ordre de…
S’il s’agit d’un don,
celui-ci est gratuit sans nécessité d’échange de qualité d’une somme d’argent
contre une adhésion.
S’il s’agit d’une
adhésion, celle-ci est nulle par application du code de la consommation. Puisqu’en
ce cas, le nouvel adhérent a droit de consulter et de conserver pour lui la
copie des statuts. Lesquels ne sont pas proposés. Ce qui constitue une clause
abusive dite de la liste noire. D’autant que le document est imprécis sur les
mentions légales déclaratives, lesquelles sont tout simplement omises.
La connaissance du texte
des statuts est déterminante car le contrat d’association, en application de
l’article 1er de la loi de juillet 1901 est régi « quant à sa validité, par les principes
généraux du droit applicables aux contrats et obligations. » Cela signifie qu’en cas de faillite, l’adhérent sera
appelé à mettre la main à la poche pour régler le passif. Les associations font
faillite, et relèvent de la procédure collective devant les tribunaux de
commerce. C’est très peu connu, pour cette raison il convient de le savoir. Les
associations sont mortelles. Se retrouver, en échange d’une adhésion de 20€, à
devoir apurer le déficit de l’Inad constitue une bien mauvaise surprise.
Adhérer à une structure, dont on ignore tout, notamment la date d’existence,
constitue un acte irresponsable. Y compris par sympathie naïve.
L’inad peut-elle recevoir
des dons ? La réponse est donnée par l’article 6 de la loi
« régulièrement déclarée ». Etant donné le titre de l’inad, institut
national des arts divinatoires, la déclaration requise nécessite l’accomplissement
de 3 formalités d’existence supplémentaires pour satisfaire à la condition
d’existence de l’identité revendiquée, par application de l’article 6 du code
civil. En effet, on ne déroge pas par des conditions particulières aux lois
régissant l’ordre public et les bonnes mœurs. Ce qui signifie que la simple
déclaration, du titre, au JO s’avère insuffisante. L’inad doit justifier,
AUSSI, de sa qualité institutionnelle, ce qui n’est pas le cas. Comme de sa
représentativité nationale -10 000 cotisants consommateurs exclusivement, pas
des donataires- enfin de sa qualité d’organisme artistique. Il est notoirement
insuffisant d’écrire arts divinatoires pour justifier d’une autorité artistique
en cette matière. La qualité d’autorité se prouve par décret. Or de décret,
l’inad n’en a pas Ce qui signifie que l’inad n’a pas qualité à recevoir des
dons au titre des arts divinatoires. Ni non plus à défendre la cause des
pratiques de l’irrationnel. Y compris en revendiquant la défense des prestataires
conformes à ses conceptions. Ce qui explique le caractère ambiguë de sa
campagne de recrutement dénommée don/adhésion. Du lard ? Ou du
cochon ? Les deux mon général.
N’adhérez pas à ce qui n’existe pas
L’article 2 de la loi du 1er
juillet 1901 dispose que les associations peuvent se former sans autorisation
ni déclaration préalable. C’est le principe de la liberté. Toutefois l’article
6 dispose que seule la déclaration légale permet l’encaissement des
cotisations :
"Toute
association régulièrement déclarée peut, recevoir :
1) Les cotisations de ses membres
Adhérer à un institut ni
déclaré, ni institutionnel ne constitue pas une adhésion, ainsi qu’il résulte
de la lettre du ministre de l’éducation datée 6 novembre 2018, selon laquelle
l’institut inad est dépourvu d’existence légale
« je vous informe que
cet institut ne constitue pas une école ou un institut interne aux
universités…ni une école ou un institut ne faisant pas partie des universités.
Il n’est pas davantage un établissement d’enseignement supérieur privé… »
Le
titre inad comportant le mot « institut » n’est pas institutionnel au
sens légal de ce mot. C’est donc un bidule. Au surplus, ce bidule se réclame
d’une antériorité historique de déclaration d’objet social au journal officiel
daté 25 novembre 1987. La jurisprudence relative à l’affaire Gérard Labarrère
jugée, le 25/10/2012, par la Cour d’Appel d’Aix en Provence, indique que l’inad
de 1987, association de consommateurs n’existe pas car non déclarée à cette
date au Journal Officiel.
« Attendu que l'intimée se borne à affirmer qu'elle est un
organisme associatif 'régulièrement immatriculé auprès de la préfecture de
police de Paris' mais n'en justifie pas, aucune pièce n'étant produite en ce
sens ; qu'il s'ensuit que, faute d'établir sa capacité juridique résultant
d'une déclaration préalable en préfecture, l'association en cause est dépourvue
du droit d'agir, par application des articles 2 et 5 de la loi du 1er juillet
1901, 32 du code de procédure civile »
En
conséquence l’inad de 1987 ne peut
encaisser légalement ni cotisations, ni non plus d’adhésions de membre adhérent
ou de membre malfaiteur. Ni non plus l’inad d’une quelconque autre date,
notamment de janvier 2000.
Résumons.
Ni dons encaissables, ni non plus d’adhésions.
L’affaire,
en apparence compliquée, est pourtant toute simple. Une identité revendiquée se
prouve. Lorsque les preuves se rapportant à cette identité sont absentes,
l’identité n’existe pas. C’est un principe d’ordre public. Jusqu’à ce jour les
avocats se sont dispensés de faire correctement leur travail, en s’abstenant de
réclamer à l’inad les justificatifs nécessaires à l’appui de ses prétentions
exprimées.
Sybille de Panzoust
Fédération Américaine des Voyants et
Médiums Certifiés®™
Organisme de bienfaisance déclaré incorporation le
23/12/2016 à New York C397197 California New York
L’AFCPM
FAVMC diffuse gratuitement l’information sur les activités des divinateurs
astrologues-voyants afin que le consommateur soit normalement informé et
raisonnablement attentif et avisé vis-à-vis d’un bien ou d’un service.
The purposes to be pursued in
this state are:
Helping, by free advices of
counter intelligence, psychics, mediums, and astrologers victims and others
victims of various forms of mental frauds. Using for that any kind of
communication system. Help for people who needed The Shadow Walking.
Enregistrement
inpi N°16 4 609 207 21/10/2016 CEO claude Thebault Plento 26-6 Kaunas
45400 Lituanie
L’AFCPM informe gratuitement les victimes des voyants, des
médiums et des astrologues, ni frais de dossier, ni cotisation d’adhésion, ni
honoraires, ni dépens, ni demande de dons, ni quête
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