CHANGEMENT
DE RÉFÉRENCES, DE NORMES, ET DE CONNEXIONS CAUSALES
Lorsque l’on entre en
contact avec les activités non sérieuses on découvre un autre monde. Les mots
n’ont plus le même sens, ni le même emploi, que ceux auxquels on est habitué
dans la Norme[1], car les liens
associatifs avec les réseaux d’idées ont changé. Il faut évaluer une nouvelle
forme de « normalité » reliant circonstances, évènements, actions et
résultats escomptés. Un décalage culturel, tirant vers le bas est nettement
perceptible. Les acteurs des activités non sérieuses sont des individus «bas»
de plafond. Ce qui les rend encore plus nuisibles. Notamment à raison de leur
grande habilité à tromper. De ce point de vue le constat établi par Jodelle,
contre Nostradamus, il y a de cela plusieurs siècles, se vérifie encore au XXIe
siècle, notamment son distique latin élaboré sous la forme d’un vers symploque.
Caractéristique d’une figure de construction, dans laquelle un même mot est
répété en début, et en fin de phrase, ou de vers.
Nostra
Damus, cum falsa damus, nam fallere nostrum est
Et cum falsa damus, nil nisi nostra damus
Nous donnons avec
fausse donne car tromper est notre devoir
Avec fausse donne nous
ne donnons rien d’autre
La
normalité non sérieuse
La
référence sur laquelle s’accordent les juridictions se trouve définie dans un
arrêt de la Cour d’Appel de Toulouse daté 03/03/2009[1] «accréditer les proclamations sur les 'dons surnaturels'
qu'il s'attribuait et qu'un consommateur normalement averti ne pouvait
considérer qu'avec circonspection. »
En
l’espèce un homme, dont l’âge n’est pas rapporté, abandonné par sa partenaire,
consultait les annonces du gratuit local afin de trouver « un spécialiste des problèmes d’amour au travail rapide
promettant 100% de réussite ». Une stupidité sans borne. Un
dérèglement mental causé par une importante perturbation affective causée par
la PERTE affective. L’émotion suscitée par ce naufrage se trouve à l’origine de
la mise en évidence, de l’indice de rationalité, étudié en psychologie. Cet
homme paya ce type de «service» la somme de 76 500 euros, en plusieurs
règlements, étalés de mai 2000 à février 2001.
Au
bout de 2 années, ne voyant aucun résultat, cet homme s’adressait alors au juge
civil afin d’obtenir le remboursement des sommes avancées. Bien entendu il
était débouté de sa demande, par le magistrat, au motif de sa crédulité
volontaire :
« M.B… a versé volontairement et pendant plus
de deux ans des sommes très considérables à M.D, dans le cadre de consultations
de voyance pour obtenir le retour de sa compagne. Il s'en suit que l'existence
du contrat n'est pas discutable en conséquence ni la notion de quasi contrat,
ni celle d'enrichissement sans cause qui a un caractère subsidiaire ne peut
trouver à s'appliquer. »
Dans
le monde non sérieux, les crédules croient à l’existence des spécialistes des
retours de flammes affectives, afin de rabibocher les couples disjoints. Dans
ce monde-là cela fonctionne comme une cohérence d’idées associatives, de causes
et d’intentions. Il en est même qui s’endettent afin de payer des envoutements
contre la mère de leur enfant, pour obtenir son trépas, et récupérer ainsi la
garde. En 2016 nous avons eu un cas de ce type, se rapportant à un homme de 25
ans ayant mis ses espoirs dans les «rites» d’un lorrain, offrant une prestation
d’aggravation de santé «garantie ou remboursée». Point de résultat, et bien entendu
pas de remboursement promis. Les services de la protection de la population,
mis en œuvre, rechignaient à s’occuper du dossier bien que les éléments d’une
tromperie étaient matériellement manifestes. On observe ainsi l’existence d’une
coupure entre ce que l’on nomme la Norme, et l’anormalité. L’homme attendait le
remboursement de ses 2 000 euros. Il les attend encore.
L’irréalisme
caractérise la normalité, anormale, de l’univers des non sérieux. Un irréalisme
artificiel que l’on appelle en psychologie «l’illusion de Moïse». Formulée par
la question «combien d’animaux de chaque
espèce Moïse embarqua-t-il sur l’arche ?» C’est Noé, pas Moïse. La
mention du mot arche introduit un contexte biblique dans la relation causale
avec le patronyme cité. Moïse, Noé, l’arche, cet assemblage de mots donne une
cohérence associative. Ceux qui ont des connaissances détectent l’erreur
immédiatement. Pas les autres. L’anomalie reste indétectable pour les
ignorants. Cette erreur caractérise l’anormalité des activités non sérieuses.
Nous communiquons parce que nous partageons la même connaissance du monde, et
le même usage des mots.
Prenons
l’exemple du vocabulaire utilisé par l’inad, dont l’activité est exclusivement
non sérieuse. Son langage repose sur des stéréotypes consensuels renvoyant aux
croyances de son public de crédules, et de non sérieux. En listant les titres
de ses billets « témoignages », on relève au premier regard l’emploi
dominant du mot escroquerie dans les en têtes. L’escroquerie caractérise
l’emploi par l’Inad du stéréotype récurrent de l’arnaque. La tromperie use de
multiples visages, sans s’accompagner nécessairement de remise de fonds, ni de
fourniture de services. Le mensonge n’est pas répréhensible en droit pénal
français. Les annonces mensongères ne sont pas nécessairement des escroqueries.
Le faux doit déterminer la remise de fonds. Distinction subtile escamotée par
l’usage du stéréotype simplificateur de l’arnaque utilisé dans tous les cas de
figure.
Ainsi,
le « vocabulaire courant », employé par l’Inad, comporte l’usage récurrent des
effets de cadrage, afin que le sens d’un titre de billet produise des
associations automatiques d’idées, de type cadrage émotionnel. Susciter des
sentiments négatifs, sans prise sur la réalité, par usage de mots évoquant une
tendance à approuver ou rejeter, en fonction d’un indice émotionnellement
affectif, à effet perturbateur, dans la cohérence associative des idées
exprimées :
. charlatans
. escroquerie
. dépression
. arnaque
. faux
. filou
. menaces
. chantage
. diffamation
. victime
. maître-chanteur
. piège
. pratiques
vicieuses
. harcèlement
. marchand
de détresse
. maléfique
. désespéré(e)
. rituel
escroquerie
. exploitation
. imposture
. méfaits
audiotel
. choquée
. branches
pourries
. dégoutée
. révoltée
. méchanceté
. racket
. tromperie
Intitulé
des billets de la section des « témoignages » de l’INAD le 01/10/2017
L’Inad utilise une communication écrite
consistant à entretenir les préjugés sur les victimes de la fausse
voyance, vivier sur lequel elle se rémunère directement. Dans le discours de
l’Inad les victimes ne sont, JAMAIS, fautives parce qu’elles souffrent. Les
stéréotypes de l’Inad concernent des croyances partagées de nature affective, à
tonalité négative, sous la forme d’images incrustées dans la tête des crédules
d’une représentation univoque de la réalité. Les victimes, comprenez les
crédules, sont chassées par des prédateurs «naturels» désignés par les mots
« audiotel, marabout, marchands de
honte, arnaqueurs, escroqueurs et trompeurs ». D’un côté les BRAVES
croyants du surnaturel, de l’autre les industriels des promesses surnaturelles
non tenues. Ce raccourci, trompeur, sert à appliquer des préjugés. Le
stéréotype du crédule, élaboré par l’Inad est une sur-simplification nuisible,
et pernicieuse, car elle véhicule une exagération. Le crédule n’est jamais
innocent comme un agneau venant de naître. De ce point de vue le stéréotype de
l’Inad comporte une nature pathogène. Les images mentales, élaborées par
l’Inad, servent essentiellement à véhiculer des rumeurs composées de plusieurs
indices de préjugés. En usant notamment de généralisations déraisonnables, et
injustifiées, ainsi le billet contre la Sté Wengo « expert n°1 en arnaques ». L’Inad détient ce rang
d’expertise depuis son origine, wengo y est étrangère nonobstant deux
procédures les ayant opposées pendant une année, de novembre 2011 à décembre
2012, perdues par Wengo, objet de notre prochain Dossier Secret Confidentiel comportant une importante
révélation :
Structure
en 6 parties d’un stéréotype élaboré par l’Inad
Les
stéréotypes de l’Inad servent à entretenir des fausses croyances. Ainsi l’Inad
propose une déontologie de la fausse voyance, que l’on retrouve sous la même
forme dans les CGU des plateformes de fausse voyance. Ces Conditions Générales
n’en font pas des déontologies. Une déontologie caractérise un code de conduite
sans force obligatoire. On s’interroge sur la définition, par une structure
illégale, de pratiques loyales, se rapportant à une activité classée depuis le
2 juin 1843 dans la catégorie des escroqueries à la divination. Un perceur de
coffre-fort est-il loyal avec sa victime en laissant sa carte de visite, pour
signaler son passage et l’identifier tel Arsène Lupin, après avoir raflé
l’argent ? L’idée de moralisation, prétendue, de prestations trompeuses
contrevient à la Norme. Ainsi en 2016, plusieurs des «adhérents» de la
prétendue charte morale de l’Inad, se trouvaient en délicatesse, compromis dans
l’affaire des Artisans de Lumière de New York. Que fit
l’Inad ? Publication d’un billet tartarinesque d’une
purge stalinienne d’opérette parmi ses adhérents le 02/11/2016 : « Tribunal de Grande
Instance…diffamation, chantage…En acceptant de paraître en couverture d’un guide
trompeur ou d’une revue de même acabit, ces personnes pouvaient passer pour des
voyant(e)s aveuglé(e)s par l’orgueil et le besoin de publicité …». Les 5 étoiles décernées à la
fausse voyante Annick Cherbuis, en 2016, sont toujours sur son site. Elle les
avait payées, bien qu’elle récuse cet investissement. L’Inad renouvelait sans
difficulté son adhésion. Propos stéréotypés, destinés aux crédules, afin de les
rassurer globalement sur le fait que la Maison est fermement bien tenue. La
situation étant sous contrôle. Déclarer que tout change, afin que rien ne
change en définitive.
Les
stéréotypes de l’Inad servent de protection contre les informations
contradictoires, susceptibles de modifier la base des croyances de son public
de crédules, comme de ses adhérents.
L’anormalité
non sérieuse de l’Inad se résume à proposer le partage de représentations
d’images stables dans le temps. Notamment celle selon laquelle le crédule est
une victime à protéger quelles que soient les situations. Ainsi le contenu d’un
des billets, qui désarma la Sté Wengo, dans la procédure des 2 référés, et
appels, de novembre 2011 à décembre 2012, l’ayant opposé à l’Inad, comporte ce
propos de Bertrand Cailac « Pourquoi
la législation française n'encadre-t-elle pas ces personnes souvent instables
et psychologiquement fragiles, qui remettent leurs vies entre les mains d'une
grande majorité d'escrocs, d'incompétents, de personnages ignorants ou cupides
? » Une fausse interrogation de l’Inad sur l’air connu « que fait donc la police ? ». L’encadrement
existe, il se trouve dans le code de la consommation, article L.120-1 mais
l’Inad n’en dit RIEN, car cette information nuit à ses intérêts financiers bien
compris. Le stéréotype de l’Inad se résume à la protection affective du crédule,
choyé, contre les exploiteurs. Les prestataires non sérieux, non adhérents de
l’Inad, sont TOUS des escrocs. Les adhérents[1] de
l’Inad le sont aussi, TOUT AUTANT, au regard de la définition de l’article
313-1 du code pénal : obtenir la remise
de sommes d’argent en persuadant des crédules de ses pouvoirs divinatoires.
Telle est la raison pour laquelle l’Inad véhicule des préjugés extrémistes,
suscitant des réactions affectives. Le non sérieux caractérise l’anormalité des
causes et des intentions.
Φclaude thebault 17/11/2017 ©astroemail®
[1]
L’Inad prétend batailler contre les audiotels de la fausse voyance. Principalement
les poids lourds. Pour accueillir les poids moyens, et légers, du secteur, en
soutenant les prétendues tromperies qu’elle dénonce. Frédéric Esteban adhérent
de l’Inad, comme Claude Alexis, utilisent des audiotels de fausse voyance,
comme Wengo, Kang, Cosmospace, ou Helvyre Mediacom. L’Inad, via son animateur,
soutenait les actions engagées par le faux voyant non sérieux RAMBERT dont les
8 audiotels «du pauvre» dissimulent le coût effectif de l’acheminement d’appel.
De 2 à 10€
par appel renchérissant, considérablement, le coût total d’une consultation. Information
obligatoire sur les prix, dont le manquement est sanctionné par des amendes.
L’audiotel du pauvre, du faux voyant RAMBERT, lui rapportait en 2015 la somme
de 200 000 euros, dans l’affaire dite des faux guides de New York, avec
l’usage de la mention «meilleur des meilleurs». Ce n’est pas un hasard de
retrouver, fin 2016, Frédéric Estéban, adhérent Inad, engagé dans une campagne
de même type, au côté de Maud Kristen, sur le thème des «meilleurs». Un
argument d’origine nazie, «les meilleurs de la race», fait le beurre des
prestataires de la fausse voyance, dans une activité ne regroupant que des
crapules par définition. L’affaire dite de New York donna lieu à un volet
judiciaire, fin 2016, à raison des déguisements de revenus au fisc du faux
voyant non sérieux RAMBERT. Lequel, faisant l’objet d’un contrôle fiscal, sur
l’anormalité soudaine de ses revenus récents, craignait que les articles
d’Astroemail n’attirent l’attention du fisc sur l’origine de ses ressources.
L’affaire fut finalement classée, le fisc relevant que la Sté HIPAY était
l’unique bénéficiaire des coûts d’acheminement dissimulés. Le faux voyant
RAMBERT trompait le consommateur sur les tarifs pratiqués. C’est au
consommateur abusé d’agir, en cas de carence de sa part à nourrir l’ogre
judiciaire, la société ne sévit pas. En définitive, un encouragement à frauder.
Φclaude thebault 17/11/2017 ©astroemail®
[1]
Norme : les trains sont ponctuels, en cas de retard vous recevez un bon de
réduction pour votre prochain voyage avec la même compagnie. En cas de meurtre
la police intervient, ouvre une enquête et engage des poursuites, ainsi qu’en
cas de sang versé dans un accident. Lors d’un vol, ou de tout autre délit la
police constate. C’est ensuite à vous de nourrir l’ogre judiciaire, à vos
frais, pour obtenir, ou non, réparation de vos dommages.
DROITS INTELLECTUELS
le contenu de cet article est protégé par le régime du droit d'auteur
http://astroemail.com/blog/droits-intellectuels.html
dont vous trouverez le détail à l'adresse. Reproduction interdite
CARACTERE PLURALISTE DE L'EXPRESSION DES COURANTS DE PENSÉE ET D'OPINION
les textes de ce site d'informations et de renseignements juridiques à caractère documentaire sont conformes à l'article 1er de la LCEN loi du 24 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique
Le droit français considère les arts divinatoires en qualité en qualité d'exercice d'escroquerie par activité selon la définition donnée au Dalloz Pénal 2017 en commentaire de l'actuel article 313-1 définissant l'escroquerie, page 1045, notice 153.
Le même commentaire était publié en notes de l' ancien article 405 escroquerie du code Pénal Dalloz -page 589 Dalloz code Pénal 1992-
Ce site traite, la voyance ainsi que les pratiques des arts divinatoires, en qualité d'escroquerie dès lors que, contre argent, des actes destinés à persuader les crédules, de l'existence de pouvoirs oraculaires, sont engagés.
NOR: ECOX0200175L
Version consolidée au 04 avril 2016
TITRE Ier : DE LA LIBERTÉ DE COMMUNICATION EN LIGNE
Chapitre Ier : La communication au public en ligne.
Article 1
I, II, III : Paragraphes modificateurs.
IV - Ainsi qu'il est dit à l'article 1er de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, la communication au public par voie électronique est libre.
L'exercice de cette liberté ne peut être limité que dans la mesure requise, d'une part, par le respect de la dignité de la personne humaine, de la liberté et de la propriété d'autrui, du caractère plurialiste de l'expression des courants de pensée et d'opinion et, d'autre part, par la sauvegarde de l'ordre public, par les besoins de la défense nationale, par les exigences de service public, par les contraintes techniques inhérentes aux moyens de communication, ainsi que par la nécessité, pour les services audiovisuels, de développer la production audiovisuelle.
On entend par communication au public par voie électronique toute mise à disposition du public ou de catégories de public, par un procédé de communication électronique, de signes de signaux, d'écrits, d'images, de sons ou de messages de toute nature qui n'ont pas le caractère d'une correspondance privée.
On entend par communication au public en ligne toute transmission, sur demande individuelle, de données numériques n'ayant pas un caractère de correspondance privée, par un procédé de communication électronique permettant un échange réciproque d'informations entre l'émetteur et le récepteur.
On entend par courrier électronique tout message, sous forme de texte, de voix, de son ou d'image, envoyé par un réseau public de communication, stocké sur un serveur du réseau ou dans l'équipement terminal du destinataire, jusqu'à ce que ce dernier le récupère.
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