mardi 26 mars 2019

l'inad l'institut qui n'existe pas



     Mensuel d'informations générales de la consommation des crédulités
Depuis le 4 janvier 2000 une présumée association revendique la qualité et le statut d’institut, au sens institutionnel du mot. En ces temps de fake news il s’agit d’une usurpation de plus. Une combine imaginée par 9 retraités pour améliorer leurs revenus avec les cotisations payées par des jobards. Pas plus d’institut que d’institution…

Un titre
Le Journal Officiel publiait en janvier 2000 la création d’un titre dénommé institut national des arts… La publication d’un titre –dénomination de la structure- ne signifie pas que l’organisation existe. En effet, d’autres démarches légales sont nécessaires à accomplir afin que l’organisme corresponde au titre. La plupart du temps, des changements de structure sont imposés par la loi, si bien que le titre perd sa signification à raison des transformations imposées. Ainsi pour revendiquer l’usage, et l’emploi, en qualité de raison sociale  du mot institut il est nécessaire au titre de satisfaire à plusieurs formalités supplémentaires. Faute de quoi l’usage du mot institut devient illégal. Par exemple intégrer le réseau public, ou à défaut figurer au nombre des instituts privés. Là encore, des règles sont à observer, sans lesquelles le statut relatif au mot institut devient une usurpation. Par lettre datée 4 novembre 2018 le ministre de l’éducation, répondant à une interrogation, déclarait « je vous informe que l’institut inad n’est pas un institut au sens légal du mot, ni public, ni privé ». L’usage du mot institut est prohibé pour ce titre. Cet état renvoie à plusieurs articles publiés dans l’ebook « les hoax de l’astrologie » relatifs aux mots interdits tels que psychologue et astropsychologue par exemple.

Une combine juteuse pour 9 retraités
Le titre se dénommant « institut national des arts…. » prétend détenir le pouvoir déontologique des activités divinatoires. En revendiquant le parrainage de la DGCCRF du ministère de l’économie. Lors des vérifications sur pièces la réponse obtenue dément l’affirmation. Tout d’abord parce que la prétendue déontologie contrevient à l’ordre public du droit de la consommation que la DGCCRF a la charge de faire appliquer au titre des articles L.511 et suivant du code. Ensuite parce que la DGCCRF dispose de par la loi d’une faculté d’appréciation propre, et que dans sa base de données ne figure nulle part un texte reconnaissant quelque valeur que ce soit à la prétendue déontologie du titre « institut national…. ». D’ailleurs, Si cet institut était réellement national institutionnel, au sens légal du mot, le décret de sa nomination suffit à lui seul pour valider ses actes. Or ce n’est pas le cas.

Il s’avère que 9 compères, atteignant la retraite, imaginèrent la combine d’un institut de la divination, non déclaré légalement, afin de se rémunérer sur les cotisations prélevées sur les prestataires abusés, croyant adhérer à une structure, inexistante de  fait. Afin de se partager le produit des sommes encaissées à titre de rémunération non déclarée, Objectif visé plus de 100 000 euros annuels, chacun, net d’impôt. Equivalent à plus de 8 300 €/mensuels. Confortable. C’est mieux que la double rémunération cumulée de M Hervé Gaymard. Ainsi des prestataires paient chacun une cotisation de 250€/an croyant adhérer à une organisation, laquelle est dépourvue d’existence légale. Astucieux.

Le budget judiciaire

Afin d’accréditer « sa surface » le titre investit une partie de son budget dans les actions judiciaires afin d’accréditer de son existence. Idée de l’un de ses 9 membres, ancien avocat ayant des prétentions de Grand Humanitaire style médecins sans frontière de la divination. Pour quels motifs ? La lecture des jurisprudences montre que les adversaires ignorent à quelle structure ils ont affaire. La lenteur avec laquelle la Préfecture de Paris délivre les statuts participe du maintien dans l’ignorance. Il est nécessaire d’investiguer sur une plus longue période pour s’informer. Dans le dédale de ce marécage, une décision attire l’attention. Il s’agit de l’arrêt civil de la Cour d’Appel d’Aix en Provence, daté 25/10/2012 Gérard Labarrère. Cette décision est la première à juger, définitivement, que l’institut national des arts… n’existe pas. Une seconde décision de la Cour d’Appel de Versailles, datée 08/10/2013 Valérie Frigola va dans le même sens, relevant que l’institut présumé n’investit pas pour se faire connaître, sans renommée. Les magistrats versaillais exprimèrent des doutes officiels motivés sur la consistance réelle, ainsi que légale, de cette structure.
L’intérêt de la procédure judiciaire permet de revendiquer des décisions, se rapportant à un titre, ainsi qu’à un siège social éventuel. Deux éléments identitaires de base de nature à justifier d’une activité, présumée contentieuse. En 2012, Monsieur Gérard Labarrère était le premier à vérifier sur pièce les assertions de l’institut non institutionnel. Le peu d’informations récoltées, avec l’aide de son avocate Me Marie Christine Ravaz, l’avocate du dossier SPIP des prothèses mammaires féminines, se soldait par un succès. L’affaire eut un net retentissement puisque la structure abordait l’affaire Labarrère dans le PV de son Assemblée Générale daté 27/12/2012. PV délivré par la Préfecture de Police de Paris.
La série des décisions judiciaires ne suffit pas à justifier d’une identité, depuis que la loi définit la notion d’identité d’ordre public. Peu de personnes sont en mesure de faire la différence entre l’identité au sens judiciaire du mot, se rapportant à la désignation d’une partie en application du code de procédure, et l’identité d’ordre public. Les irrégularités procédurales sont ensuite couvertes. Ainsi qu’on peut l’observer dans la jurisprudence Danae par exemple. L’avocate de Danae accumulait plusieurs bourdes en enfilade, notamment à propos du siège social du faux institut.

Les Jobards
Deux catégories se distinguent : les consommateurs et les prestataires.

Les consommateurs sont persuadés de s’adresser à une institution réelle au motif d’une adresse, et d’un téléphone. Ils ont le « contact ». Aucun d’entre eux n’a l’idée de réclamer la production des pièces d’identité pour vérification. Le consommateur est persuadé de l’existence d’une institution ayant pour mission de le conseiller. Sans faire de rapprochement avec l’existence du médiateur de la consommation dont l’action est gratuite. Sans s’interroger sur l’absence de cette institution de la liste officielle des médiateurs de la consommation divinatoire. Le consommateur paie, le faux institut encaisse, la DGCCRF informée laisse faire. Le consommateur n’est pas protégé contre les actions des aigrefins.

Les prestataires paient une cotisation annuelle...pour rien. Inutile. Ils affichent ensuite à leurs adresses internet la mention « membre de… » avec parfois la copie d’une carte dite "professionnelle". Mentions constitutives d’une pratique commerciale trompeuse au sens du 2° de l’article L.121-2 consommation. Laissant aux agents de la DGCRF le choix de la poursuite, soit sur l’inexistence de l’institut, soit sur le motif de la prestation de service, soit encore sur les droits du prestataire es qualité de membre d’un faux institut. Sanction 2 ans de prison et 300 000 euros d’amende. Voila ce qu’il en coûte de revendiquer l’appartenance à une institution non déclarée. En effet, un institut non légalement déclaré ne peut avoir de membres encartés, ni ne peut non plus délivrer des cartes d'adhésion...à quoi? Il n'existe pas d'institut national des arts divinatoires, le ministre l'atteste officiellement. Il n'existe pas pas d'association non plus. Nonobstant une parution au J.O daté 4 janvier 2000. Car pour que cette association existe, il est nécessaire qu'elle procéde à la déclaration d'existence d'un institut.Le titre dénommé institut national, doit prouver qu'il est un institut légal, puis qu'il dispose de l'habilitation "nationale", c'est à dire 10 000 cotisants à un institut déclaré ayant obtenu l'agrément association de consommateur . 10 000 cotisants cela se trouve, mais déclarer un institut de consommation de prestations occultes, pose un tout autre problème.

Le titre publié au Journal Officiel ne vaut pas déclaration légale, en l’absence des formalités substantielles supplémentaires à satisfaire. La confusion est habile avec un autre type de service. Nombre de prestataires (plus de 2 500), et de consommateurs se laissent prendre chaque année à cette illusion. Pour le plus grand profit de 9 personnes retraitées percevant des émoluments depuis janvier 2000. Cela dure depuis 18 ans. Rien ne dit que cela continuera, encore, aussi longtemps. Maintenant que le pot aux roses est découvert. En effet, la composition du prétendu conseil d’administration de ce "bidule" pose un sérieux problème. « Les membres peuvent être défrayés et recevoir des missions rémunérées » selon l’article X des statuts du titre. Les membres? Lequels? Ceux du titre, ou de l'institut? Ils doivent être les mêmes. Or ce n'est pas possible.  Les prestataires financent par leurs cotisations, illégales, neuf membres dont certains sont inamovibles, tel le président en place depuis 18 ans, alors que pour les instituts privés, la durée non renouvelable d’un mandat est de 5 ans. Résumons, un institut non institutionnel rémunère des membres non légalement désignés depuis 18 ans, ainsi que non déclarés. Dans le petit monde de la divination les tromperies sont régulières. Cette fois les abusés se comptent du coté des prestataires. Jusqu'à ce que l'un d'entre eux se fasse pincer. Il suffit d'attendre...

Sybille de Panzoust















mercredi 20 mars 2019

FERMETURE DE GOOGLE+ LE 02 04 2019


FERMETURE LE 2 AVRIL 2019

Le 02 avril 2019 google+ fermera cette adresse car google+ cesse TOUS les services blogger

Vous pouvez accéder à partir du 02 avril 2019 aux messages blog publiés via l’adresse http ://danmartin.free.fr


mercredi 13 mars 2019

REFLEXIONS POUR UN MEDIATEUR EN DIVINATION




Une médiation gratuite pour le consommateur pour l’ensemble des entreprises de la divination (astrologie-voyance) dans les conditions prévues par la loi :
1-      le consommateur doit justifier d’avoir tenté de résoudre son litige avec le professionnel par une réclamation écrite préalable, ou par émail.
2-      la réclamation doit être fondée sans être abusive
3-      le litige ne fait l’objet d’aucun autre examen par un médiateur, ou une demande en justice
4-      la demande formulée auprès du médiateur date de moins d’un an
5-      le médiateur doit être compétent pour ce litige

le consommateur doit être informé dans un délai de 3 semaines de la réception de son dossier, de l’accord du médiateur d’y donner suite.

Telles sont les conditions initiales à observer en application des articles L.612-1 et L.612-2 du code de la consommation. En effet, il ne suffit pas de contacter le médiateur pour qu’aussitôt la médiation démarre.

A ces premières conditions s’ajoute un avantage souvent méconnu. La médiation est soumise à l’obligation de confidentialité de l’organisation des juridictions de la procédure civile. Cela signifie que le médiateur ne peut exposer votre litige en public dans une note, un texte quelconque, ou un commentaire. Autre particularité à connaître, lorsqu’un médiateur public est compétent, pour un litige de la consommation, ce litige ne peut donner lieu à aucune autre procédure de médiation conventionnelle, en application de l’article L.612-5 du code de la consommation. Exclusivité.

Médiateur de la divination
Cela nécessite de connaître à la fois les techniques diversement employées en astrologie comme en voyance, et autres palmisteries (tarot et autres), plus que d’avoir une opinion sur tel ou tel prestataire, à priori. En effet, le médiateur doit répondre à 3 qualités : compétence, indépendance et impartialité. L’impartialité fait obstacle aux préjugés, excepté lorsque des décisions de jurisprudence éclairent telle ou telle pratique, déjà jugée. La connaissance de la matière, concerne la compétence. Il est préférable en ce cas de connaître les textes applicables, par exemple l’héliocentrisme au lieu du géocentrisme en astrologie depuis le décret Socle Commun des connaissances daté 11 juillet 2006. Ou l’absence de don familial, génétique, ou trans-générationnel en voyance résultant d’une longue tradition jurisprudentielle en droit pénal. Quelque soit le sujet, il y a apparence de croire que le médiateur de la divination aura pour activité principale d’expliquer au consommateur la, ou les pratiques, dont il se plaint. Car contrairement aux idées reçues le prestataire n’est pas nécessairement en tort. Par exemple les prestations gratuites sont autorisées, ainsi que légales. Il est nécessaire toutefois de savoir dans quelles conditions. La divination concerne une activité pour laquelle beaucoup de déclarations, fausses et approximatives, se succèdent en abusant le consommateur ignorant.
Il convient d’expliquer aussi que la notion dite de visite à domicile est réalisée par l’usage de logiciels tels que skype, voire instagram, à propos des engagements financiers souscrits par les consommateurs, avec des prestataires.

Intérêt de la médiation
L’expérience du contact du public montre que l’ignorance prédomine. Le consommateur gobe tout, en se comportant comme un croyant, dans sa relation avec le prestataire, sans discuter ni les promesses, ni les prestations. Il importe donc de disposer des meilleurs descriptifs des propositions des prestataires, pour comprendre la dimension du litige, s’il existe. Car bon nombre de contrat des divinateurs ne sont pas des contrats de divination. Le plus souvent, notamment lorsque les prestations concernent des outils télécoms, on assiste à une substitution de contrat. Fait et réalité auxquels les consommateurs sont insensibles. Un bon exemple se trouve dans le litige relatif au droit de rétractation de l’affaire Cosmospace jugée le 16/03/2017 par la Cour de Paris. Cas de 12 consultations audiotels en 1 trimestre, via un service audiotel, pour lequel la plateforme Cosmospace fut contrainte de rembourser plus de 9000€. Ce n’est pas la notion de contrat qui débute «tout de suite». Mais l’obligation préalable d’informer le consommateur de l’exercice de son droit de rétractation. La preuve du respect de cette obligation n’était pas rapportée par le système audiotel.
A la confidentialité de la médiation s’ajoute l’apport du délai de prescription, notamment l’effet suspensif de la loi datée 06/08/2015 de l’ex article 2238 ancien du code civil « la prescription est suspendue à compter du jour où, après la survenance d’un litige ; les parties conviennent  de recourir à la médiation ou à la conciliation ».

La médiation permet au consommateur de s’informer des réalités qu’il ignorait. En aucun cas le consommateur est tenu de suivre la recommandation du médiateur, à la fin de la médiation. A ce jour aucun médiateur de la divination n’est encore officiellement nommé.

Dan Martin/Sybille de Panzoust

lundi 11 mars 2019

la loi de Galton une ligne temporelle d'expression du hasard


ERGODICITE ET LOI DE GALTON
la loi de Galton


DEUX LOIS DES STATISTIQUES
On peut simplifier leurs sens par les termes suivants
Ergodicité = retour aux conditions antérieures
Loi de Galton = régression vers la moyenne.

Dans les deux cas on note une détérioration.
Sir Francis Galton, cousin de Darwin, formulait en 1886 la loi statistique qui porte son nom, aussi connue sous le nom de Régression vers la moyenne. Une loi statistique dont le sens est celui de la détérioration progressive des performances vers le médiocre. Selon l’idée qu’un succès ne se répète pas dans les mêmes conditions. L’ergodicité s’apparente à une application durable dans le temps de la loi de galton, en ce sens que les événements d’une certaine durée ont tendance à se ressembler les uns les autres. La régression observée à ces occasions indique un retour aux conditions antérieures en moins bien. Dans ces conditions un succès du à la chance ne se répète pas. Il faut relire la série des “coups” de l’aventurier Bonaparte pendant 20 ans. En s’engageant dans les guerres d’Italie, le général corse suivait les lignes tracées avant lui jusqu’à François 1er. Un passé constitué de succès existait déjà. La campagne d’Egypte fut moins brillante. Les performances du général aventurier furent médiocres, marquées par la régression de Galton. Sans que l’on tire des comparaisons avec la période de l’échec des croisades du 12e siècle pour évoquer une ergodicité potentielle. Contrairement à ses déclarations, Bonaparte était incapable de renouveler une seconde fois les succès de sa campagne d’Italie. Ce qui signe au sens, de l’ergodicité, sa condition d’aventurier dans l’exercice du pouvoir.

La loi de Galton indique qu’une performance est généralement suivie d’une prestation de médiocre qualité. Une mauvaise performance est suivie d’une amélioration, et une bonne performance d’une détérioration. On observera que le champion de tennis Roger Fédérer, aux 18 titres du grand chelem, était éliminé le 1er mars 2017 au tournoi ATP de Dubaï par le 116e joueur mondial Evgény Donskoi âgé de 26 ans. Le succès c’est le talent + l’aléa positif connu sous le nom de chance. Fédérer a du talent puisque cela fait près de 20 ans qu’il fréquente les courts de tennis et qu’il s’entraine quotidiennement. En revanche il ne maitrise pas ce que l’on nomme la rupture spontanée de symétrie, lui permettant d’avoir à sa disposition une ressource égale, à chaque match, d’aléa positif en sa faveur. Aussi doué soit-il, le tennisman peut rater des balles. Ce qui était le cas à Dubaï. On peut aussi observer les évolutions en dents de scie de Wavrinka, lequel a moins de talent que Fédérer. Les lignes stochastiques des tennismen sont plus courtes, car elles se résument aux dates rapprochées des compétitions jouées. Sur le nombre on relève des applications de l’ergodicité du retour aux conditions antérieures. Le joueur est rétrogradé. Le talent, s’il en possède, lui permet de surmonter ensuite la mauvaise performance pour se réinscrire dans les compétitions.

Les succès ponctuels, dus exclusivement à la chance ne se répètent pas. Avec l’effet de l’ergodicité les individus régressent dans des conditions moins favorables encore à un rétablissement éventuel de leur situations sociales perdues. Plus une performance est importante, plus sa régression ensuite sera significativement mauvaise. Il n’existe pas d’explication causale à ce phénomène. Les effets de la régression sont exclusivement statistiques. Pour cette raison il est nécessaire d’anticiper la régression afin d’éviter les erreurs d’appréciations intuitives consistant à penser que les bons s’amélioreront encore, et que les mauvais se détérioreront davantage.

Sybille de Panzoust (se réferer à Loi de Galton astropolitic d’ astroemail 08/05/2017)

La loi de Galton a pour origine l’étude publiée en 1866 sur la régression vers la médiocrité dans la stature héréditaire. Mesure de la taille chez des générations successives comparant la taille des parents à celle des enfants. Les rejetons ne ressemblent pas à leurs parents par la taille. Ils semblent toujours être plus médiocres qu’eux. Plus petits si les parents étaient grands. Plus grands si les parents étaient très petits. La régression filiale moyenne vers la médiocrité est directement proportionnelle à la déviation parentale par rapport à la moyenne.

dimanche 10 mars 2019

LIGNES TEMPORELLES DU HASARD


ERGODICITÉ


Cette expression souvent employée dans nos articles, il convient d’en dire davantage à son sujet pour une meilleure compréhension. Le terme est emprunté au domaine des probabilités et des statistiques. Notamment à propos du calcul des évènements probables.

On appelle trajectoire stochastique l’examen d’une séquence de scénarios pratiqués sur une durée plus ou moins longue, associé à des écarts variables. Stochastique vient du sens grec du mot hasard en référence avec une mesure temporelle. Le processus stochastique est une référence à la dynamique des évènements qui se déroulent au fil du temps. Dans le passé, notamment au XVIIe siècle des auteurs s’intéressaient à une ancienne discipline appelée autrefois les climactères. A l’époque de Morin, Guy Patin son collègue du Collège de France rendait compte dans ses lettres de la vente à Paris d’un traité des climactères, sous le titre latin « de climacteris » publié en Hollande. Faisant état d’influences temporelles limitées, et similaires, à certaines périodes de l’année. Sur le mode périodique, tous les 2 ans, tous les 3 ans ou tous les 7, à 9 ans. Le sujet sombra dans l’oubli, jusqu’à ce que Dan Martin le remette à l’honneur en lui donnant, au cours des années 1970 à 2000, dans ses analyses de la lunaison publiées par la revue Astres, une application, particulière revue et corrigée par ses soins lors des aspects que les astrologues nomment rétrogradation planétaire. Dan Martin imaginait ainsi des usages climactériques spécifiques aux mouvements de Mars et de Vénus notamment. Ainsi il soutenait que tous les 12 ans vénus rétrogradait sur les mêmes zones du zodiaque. L’apport de Dan Martin se limitait à soutenir «un retour aux conditions antérieures». Du type vous cumuliez des succès féminins il y a 12 ans. Vous en cumulerez à nouveau 12 ans après gr)ace à Vénus. Une conception assez vague, et plutôt limitée, nécessitant surtout de relire ses analyses passées, se rapportant à des transits similaires. Sur le papier l’hypothèse de Dan Martin semblait séduisante. Cette construction s’écroule comme un château de sable lorsque l’on apprend, et surtout que l’on observe, qu’aucune de planètes du système solaire ne rétrograde au sens des astrologues. En somme il n’y a pas de retour périodique aux conditions antérieures, tous les 2,3,7 ou 12 ans dans les conditions expliquées. Du moins pas au sens des climactères. En revanche au sens des statistiques, et du calcul des probabilités, il y a une toute autre réalité qu’il convient maintenant d’exposer. Dan Martin se livrait à des amalgames.

L’Ergodicité, au sens probabiliste de ce mot, comporte bien la notion de retour aux conditions antérieures, mais dans une toute autre forme d’explication. En statistique les trajectoires très longues, c'est-à-dire débutant à une date certaine, et finissant à une autre date certaine d’une durée de plusieurs années, finissent par se ressembler les unes aux autres. Par conséquent du latin « ergo », chaque individu revient à ses propriétés de fond, si ces propriétés existent réellement. Cela permet la détection des caractéristiques à long terme d’un individu. Ce qu’ignorent les astrologues. Vous vous mariez deux fois. Chaque ménage formé dure plus de dix ans. Cela signifie en application de l’ergodicité, soit vous divorcerez, ou vous vous séparerez, au bout de 10 ans d’une nouvelle vie de couple, soit vous vivrez une période de solitude, suite à une séparation à la fin de la même période de 10 années. Retour, plus ou moins temporaire, à l’état de vie solitaire. L’analyse des scénarios passés, pour reformer un couple, permettra de prédire, avec un degré de probabilité plus élevé, l’événement permettant d’arriver à une réalisation effective parmi une série d’événements possibles. Les spécialistes du retour d’affection se recrutent, de préférence dans les activités statistiques,  plus que dans celle des divinateurs. Autrement dit confiez votre problème affectif à un probabiliste au lieu d’un astrologue. Une variable temporelle nécessite une prise en compte importante. Une première rupture à un âge avancé a pour conséquence une difficulté accrue ensuite de refaire sa vie affective, en beaucoup moins bien. L’ergodicité nécessite l’expérience préalable dans la durée, laquelle se rapporte aux propriétés réelles existantes. Autrement dit un partenaire abandonné plus de 2 fois, refera sa vie dans de meilleures conditions que celle ou celui largué à une seule occasion par la mise en évidence passée de la faculté de survivance affective pour briser la solitude.

L’ergodicité a une autre fonction. Celles et ceux cumulant un haut statut social, avec d’importants revenus, sur un coup de chance, sont exposés à ne pas les retrouver en cas de déchéance sociale survenant fortuitement. Ces personnes sont exposées à revenir à leur statut antérieur, avant leur élévation, par application du retour à la situation passée. Ces gens font la Une aujourd’hui. Demain ils retomberont dans l’anonymat et l’oubli. Cela signifie qu’un succès provisoire ne se renouvelle pas. Tout comme les joueurs amateurs sur les champs de course. Les premiers jeux sont gagnants, puis les paris suivants perdants, jusqu’à ce que les gains accumulés soient totalement dilapidés, suivi ensuite de la débâcle financière du joueur. Gagner aux courses hippiques ne s’improvise pas. Aux premiers effets de chance des gains faciles s’ajoute la poisse, de tout perdre. Cela se calcule statistiquement. Vous n’avez pas gagné avant, vous perdez après. Votre ligne stochastique antérieure était la pénurie d’argent, sur une longue période, après une brève éclaircie vous retournez à cette situation passée avec des dettes à acquitter, souvent en moins bien. Votre caractéristique à long terme n’est ni le jeu, ni l’aisance financière.

La maitrise de l’ergodicité permet de mieux affiner les pronostics individuels avec un taux important de succès et de réalisations.

Dan martin / Sybille de Panzoust
 

samedi 9 mars 2019

les indications mentales de la lecture de l'horoscope


A QUOI PEUX BIEN SERVIR LA LECTURE DE L’HOROSCOPE?

les indications mentales


La lecture de l'horoscope correspond à l'indication d'un trouble de personnalité pré existant, signe d'une affection mentale à lent développement sur plus de 10 ans de l’anxiété généralisée. Affection traitable et guérissable.

Cette question semblera stupide à une majorité de lectrices, et de lecteurs. La réponse leur paraissant évidente. Deux éventualités s’en dégagent :
-          savoir ce qui arrivera demain
-          s’informer des opportunités à saisir en fonction de l’état du ciel.

En définitive la bonne réponse, laquelle s’avère de nature un peu plus complexe, n’est ni l’une ni l’autre. Voici pourquoi.

Demain importe peu
Plusieurs sondages, pris au hasard, indiquent que la lecture de l’horoscope ne suscite d’intérêt que par la curiosité. Cet argument peine toutefois à convaincre, nonobstant le fait qu’il résulte de plusieurs panels de consommateurs interrogés selon les règles appropriées du marketing. Curieux signifie attirer l’attention. Les lecteurs rechercheraient la surprise, plutôt bonne que mauvaise. De là à transformer les astrologues en expert de l’imprévisible, c’est un pas qu’il faut refuser de franchir. Car la roue des astrologues est faussée. Leurs planètes ne sont jamais là où ils l’affirment, et leurs représentations du ciel sont toutes erronées à plus de 90%. Dans ces conditions des figures fausses ne peuvent donner que des erreurs par application de la loi d’Euler Bayes. Selon laquelle plus vous observez les faits, avec des instruments imparfaits, plus il est certain que l’erreur de vos conclusions sera proportionnelle à l’imperfection de l’instrument d’observation utilisé.
Vous comprendrez rapidement ce propos en vous référant à l’histoire de Diagoras de Mélos. Ce philosophe sceptique vivait dans l’antiquité. A une époque où les voyages maritimes prédominaient, avec leurs inévitables cortèges de naufrages lors des tempêtes méditerranéennes. Diagoras, athée convaincu, n’imaginait pas que les naufrages avaient une cause technologique. Personne d’ailleurs, à son époque, ne pensait à la faiblesse de conception des navires. Aussi, la seule réponse aux terribles hécatombes lors des nombreux sinistres maritimes était de type horoscope,  sous la forme de l’expression active de la croyance. Priez la divinité pour ne pas périr lors des tempêtes. Diagoras soutenait au contraire que dieu avait ses têtes, et ses préférences, car au nombre des victimes on trouvait régulièrement plusieurs dévots péris ayant, eux aussi, priés les divinités avant d’embarquer. En d’autres termes, avant de prendre la mer la lecture de l’horoscope consistait à fréquenter les temples, afin d’y faire des dons financiers pour sauver sa vie. Sans assurances, elles n’existaient pas encore. Les progrès technologiques maritimes, notamment dans la construction de navires plus solides, et plus résistants à la mer, firent disparaître l’aléa accidentel, sans pour autant dissuader les visites des dévots dans les temples. 

Retenez une seule idée de ce paragraphe : « prier rassurait. Notamment celles et ceux qui en avaient besoin ».

Prendre le hasard comme boussole
Existe-t-il une bourse d’informations prévisionnelles ? Selon les astrologues l’horoscope répondrait à cette fonction sur la base de 12 signes pour prévoir, subdivisés eux-mêmes en 12 cases chacun pour du prévisionnel naïf. Il suffirait de lire les cases, plus exactement de les décoder correctement, pour savoir ce qui arrivera. Est ce si simple ? De sortir de l’incertitude, en interprétant des signes placés les uns derrière les autres à la queue leu leu ? Cette présentation ayant l’inconvénient de faire croire que les évènements sont modélisables selon un enchainement par 12, répartis un carré de 144 possibilités. Alors que le hasard correspond à la notion d’aléa, au sens de la rupture de parité de quelque chose de régulier. Comme le 0,5 du pile ou face. Et le fortuit imprévu. Le hasard se joue au dé. Le fortuit est accidentel. Nous sommes loin, très loin mêmes, du zoo animalier de l’horoscope. Il n’y a pas d’aléa dans l’horoscope pour la bonne raison que l’on ne se baigne pas deux fois de suite dans le même zodiaque aussi surprenant que cela paraisse. La preuve en est, grâce à l’astronome Carrington que l’on a un soleil nouveau tous les 27,27 jours. Et que l’on ne peut pas prévoir l’imprévisible. Pour un problème de formulation et de paradoxe. L’aléa est-il alors imprévisible ? Non dès lors qu’il s’agit, à chaque fois, d’une rupture de parité.  En théorie sur 1000 jetés de dé on devrait avoir 500 piles et 500 faces. Mais selon les tirages ont peut avoir 410 faces et 590 piles. Rupture de parité ou brisure spontanée de symétrie ? Dans tous les cas on se retrouve dans une situation où plusieurs états physiques sont indiscernables On dit alors que le système est dégénéré. La pièce de monnaie du pile ou face est 2 fois dégénérée, le dé six fois -1 fois par face- la roulette 37 fois –une fois par trou-. Le fait qu’un état possible sorte au hasard s’appelle une brisure spontanée de symétrie. Bref pour simplifier ce qui peut vous paraître compliqué nous dirons que les personnes qui consultent l’horoscope croient qu’elles se trouvent, au moment de leur lecture, dans un état dit d’équiprobabilité. Autrement dit, elles se pensent vierges d’avenir probable. Toutefois la lecture de l’horoscope ne change rien à cette situation. Ces personnes pensent que l’interprétation lue modifie ce qui doit arriver. Il faut sur ce point distinguer entre prédiction et prévision. Prédire c’est avant dire. Prévoir c’est avant voir. Dire consiste à énoncer, ou constater. L’avant dire ne constate rien, car l’énonciation du fait survenu n’existe pas. Domaine du pronostic. En la matière la lectrice ou le lecteur d’horoscope omet de tenir compte d’une réalité : celle de son ergodicité de mode de vie. L’horoscope l’entretient sur l’improbable et les événements rares. De ce point de vue il suffit de relever, le nombre de fois dans le passé de son existence, au cours desquels des évènements rares se manifestèrent, pour envisager une éventualité. Ce qui change et ce qui ne change pas. Les opportunités sont des ruptures de régularité. Vous avez une femme et puis un jour vous n’en avez plus car elle est partie sans prévenir en vous quittant. Rupture de parité d’une relation à deux régulière. Il y avait une crainte sur deux qu’elle vous abandonne un jour, morte ou vivante. Une femme vous tombe dans les bras, alors que «vous êtes déjà en mains» dans une vie de couple régulière : intervention du fortuit imprévu. Dans les deux cas cités vous observez une déformation. Une femme vous quitte= échec. Une partenaire supplémentaire arrive=succès. Dans ces circonstances il est plus important de savoir combien de fois dans le passé une femme vous quittait. Tout comme combien de fois une nouvelle partenaire se manifestait dans votre vie stable. Afin d’apprécier votre aptitude d’ergodicité relationnelle à vivre en couple. L’arrivé d’une nouvelle partenaire constitue un aléa perturbateur de stabilité de vie. En l’absence de passé, ce serait la première fois, cas d’une brisure spontanée de symétrie. Effet du hasard ? Inutile de considérer un effet d’annonce d’horoscope. Tout individu alterne dans sa vie des périodes de solitude et d’accompagnement. Dans cette circonstance, seul compte la durée de la période permettant de reconstruire un couple, si l’expérience existe. Et qu’elle s’est répétée au moins une fois. Cela permet de déterminer la faculté de survivance affective afin d’échapper à la déformation de la solitude résultant de l’aléa du hasard. Certes il existe de multiples explications se rapportant à la situation de l’abandon, vos fautes ou les siennes, ou les deux ensembles. Ce n’est plus notre propos. Car une des propriétés de l’ergodicité est que le temps élimine les écarts dus au hasard. Pour ce motif la lecture de l’horoscope s‘avère inutile notamment ses fausses annonces d’événements rares. Autrement dit si vous avez échoué dans le passé à vous reconstruire affectivement, vous ne ferez pas mieux à l’avenir. Peut-être moins bien encore. Les individus ont tendance à ignorer la part, réelle, du hasard dans leur succès ponctuels. Ils attribuent leurs réussites à leurs efforts comme à leur intelligence, alors que ces personnes ont seulement bénéficié, sans le savoir, d’une rupture de parité à un moment donné correspondant à un effet de chance. Le hasard d’être là. Ces personnes disparaissent ensuite.

La lecture de l’horoscope manifeste l’existence du trouble de l’anxiété
Retenez, du long propos ci-dessus, que les manifestations d’anxiété déclenchent dans la vie des symptômes obsessionnels-compulsifs, au nombre desquels figurent la lecture de l’horoscope, afin de se rassurer, sur le mode des dévots fréquentant les temples avant de s’embarquer dans la traversée de la vie, comme à l’époque de Diagoras de Mélos.
L’horoscope rassure faussement car il trompe par ses clichés. Au début de cette note il est écrit que la réponse à la lecture de l’horoscope est de nature complexe. Ce ne sont en effet, ni l’inquiétude pour ce que sera demain, ni la recherche des opportunités, qui sont des motivations. La réponse correcte se nomme manifestation du trouble de l’anxiété généralisée. Cela commence par la recherche et la détection des toc (troubles obsessionnels compulsifs):
. des pensées obsédantes et récurrentes causes importantes de détresse intérieure
. pensées autres que de simples préoccupations des problèmes de la vie réelle
. pensées dues à l’activité mentale des personnes concernées
. comportements répétitifs ou actes mentaux destinés a neutraliser ou diminuer un sentiment de détresse, empêcher un évènement redouté, sans relation réaliste
. obsessions irraisonnées
. préoccupations ou ruminations mentales intérieures
. perturbations sans rapport avec une affection médicale générale
. soucis excessifs durant au moins 6 mois concernant des évènements
. difficultés mentales à contrôler cette préoccupation
. perturbations du sommeil (difficultés d’endormissement, sommeil interrompu, sommeil agité, nuit non satisfaisante). Attention il s’agit d’un symptôme significatif !
. manifestations de symptômes gastro-intestinaux : diarrhées et intolérances à un ou plusieurs aliments, nausée et vomissements en dehors de cas de grossesse (somatisation)
. prise de sédatifs pour dormir
. prise d’alcool en secret, et de caféine
. possible comportement hypocondriaque par prise de médicament pour anticiper une ou plusieurs maladies. Symptôme significatif.
. Rechercher si un toc prédomine, comme par exemple  les actes mentaux tels que les prières, et les répétitions intérieures mentales silencieuses (tendance a écrire des formules incantatoires sur des post it, ainsi qu’à les afficher sur les murs de la salle de bain, de la cuisine, et de la porte d’entrée). Symptôme significatif !
.apparition d’un délirium accompagné d’attaques persécutrices contre le partenaire de vie, démence agressive, perturbation de la pensée, attitude consistant à s’en remettre à l’avis des autres pour décider de ses choix, ainsi qu’à les suivre sans réfléchir aux conséquences des actes et propositions suggérés. Significatif !

La lecture de l’horoscope n’est pas neutre. Elle constitue l’indice sérieux de perturbation de la vie mentale d’un individu. Elle manifeste l’existence du trouble de l’anxiété. Ainsi que les conséquences morbides de son lent développement sur 10 ans. Il est préférable de consulter un psychiatre que d’acheter une revue d’astrologie ou d’interroger un astrologue. La présence d’une, ou de plusieurs revues, paranormales doit inciter à entreprendre un traitement rapide. Ce trouble de l’anxiété se soigne et se guérit. Non pris à temps il peut déclencher ensuite soit un Parkinson, soit un Alzheimer, soit aussi une maladie de Diogène pré existante (consistant à se rassurer par l’accumulation de ses ordures). L’addiction à l’astrologie, notamment la lecture de l’horoscope, devait être codifiée comme maladie mentale au tableau des soins remboursés par la Sécurité Sociale.

Dan Martin/Sybille de Panzoust

Dsm5, Nicholas Taleb, géométrisation de la physique, Diagoras de Mélos, Georges Lochak, Ergodicité, biais du survivant et déformations perceptuelles.

jeudi 7 mars 2019

SUR L'EQUITE EN MEDIATION le cas loupé de l'AMF


Sur l’équité en médiation
Et les errements de la médiatrice de l’AMF

La médiatrice de l’AMF publiait le 04 mars 2019, une note à son adresse internet, intitulée « qu’est-ce que l’équité en médiation ? ». Sans apporter à cette question une réponse pertinente, autre que des déclarations vides de sens telles que «mener une médiation en équité », « recours au principe d’équité pour diverses raisons », « la médiation recourt au cas par cas lorsque les pièces et circonstances le permettent, au principe d’équité, pour parvenir à une solution amiable et juste ».

L’article L.613-1 du code de la consommation dispose que le médiateur accomplit sa mission dans le cadre d’une procédure équitable. Sans toutefois donner une définition précise autre que les 5 conditions posées par le texte de la loi, lesquelles sont :
aptitudes juridiques en droit de la consommation, ainsi que d’aptitudes en médiation
nomination pour une durée minimale de 3 années
rémunération sans considération des résultats de la médiation
Ne pas être en situation de conflit d’intérêts et le signaler
Etre inscrit sur la liste des médiateurs notifiée à la commission européenne.

 Le médiateur de la consommation accomplit sa mission avec diligence et compétence, en toute indépendance et impartialité, dans le cadre d'une procédure transparente, efficace et équitable.
Il établit chaque année un rapport sur son activité.
Il satisfait aux conditions suivantes :
1° Posséder des aptitudes dans le domaine de la médiation ainsi que de bonnes connaissances juridiques,
notamment dans le domaine de la consommation ;
2° Etre nommé pour une durée minimale de trois années ;
3° Etre rémunéré sans considération du résultat de la médiation ;
4° Ne pas être en situation de conflit d'intérêts et le cas échéant le signaler.
Il est inscrit sur la liste des médiateurs notifiée à la Commission européenne.
Les modalités d'application du présent article sont fixées par décret en Conseil d'Etat.

La table alphabétique du Dalloz Droit de la consommation ne comporte aucun renvoi aux mots « principe d’équité » notamment. L’exemple exposé le 04 mars 2019, par la Médiatrice de l’AMF, d’affectation d’un placement de produit d’épargne salariale d’un PERCO vers un PEE, après « re examen » de la situation particulière d’un épargnant s’apparente plutôt à du pouponnage qu’à l’exercice de l’équité au sens du juste et de l’injuste de ce mot, d’appréciation variable selon les individus du convenable, du correct, et du pertinent. Pouponnage significatif d’une partialité de la médiatrice au profit d’un épargnant décrit comme réagissant hors délai de 10 jours à une proposition de son teneur de compte. Epargnant n’investissant pas dans son plan d’épargne menacé de disparition progressive par accumulation des frais de tenue de compte débités. Epargnant simplement motivé par le gain ponctuel à réaliser sur un plan d’épargne bénéficiaire par défaut résultant d’un don d’employeur en application des lois sur la participation. Mme la médiatrice de l’AMF pouvait épargner au lecteur de ses propos, sa rocambolesque recherche des enveloppes de plis échangés, afin de vérifier les horodatages, en rappelant simplement l’effet suspensif du recours à la médiation, dans ce genre d’affaire, en application de la loi du 8 février 1995 et de l’article 2238 du code civil modifié par la loi du 6/08/2015. Les intérêts financiers de l’épargnant étaient, de toutes façons, sauvegardés. La partialité de la médiatrice de l’AMF pose problème car la médiation est indépendante, impartiale et transparente. Le compte rendu daté 04/03/2019  indique une médiation partisane. On doit regretter que l’usage d’un biais de narration, par Mme la Médiatrice de l’AMF, dans la relation de son intervention partiale, n’induise en erreur les consommateurs sur ses aptitudes. Notamment à diagnostiquer les situations avec compétence. Sauvegarder le plan d’épargne d’un épargnant négligent est certes louable, quoique hors de propos. Le teneur de compte avait déjà pourvu au litige éventuel en appliquant la loi. Toutefois présenter cette action sous l’étiquette «action équitable de la médiation» revient à donner au mot justesse une signification exagérément arbitraire autant qu’imméritée.

Sybille de Panzoust

effet de l'oracle sur le hazard

EFFET DU HASARD SUR L’ORACLE La question restait en suspend : la connaissance de l’oracle modifie-t-elle le hasard A ce jour au...